La Machine vous présente ses meilleurs vœux et vous souhaite une année 2019 mythique.
Mythique et prolifique, 2019 le sera à bien des égards pour la compagnie. En effet, La Machine célébrera cette année ses 20 ans. Vingt années de création passées à réinventer la ville, à poétiser l’espace public et à transformer le regard des habitants sur leur propre cité. 2019 sera aussi une année ponctuée par plusieurs événements marquants. En juin 2019, l’ouverture de la partie ouest du Jardin extraordinaire de Chantenay à Nantes, posera la première pierre de l’incroyable aventure de la construction de l’Arbre aux Hérons. Puis à l’automne, la compagnie investira les rues de Calais avec un nouveau spectacle autour du Dragon des mers, une machine monumentale de plus de 60 tonnes et de 20 mètres de long. Le mois de novembre sera enfin le moment de fêter comme il se doit la première année de la Halle de la Machine dans le quartier de Montaudran à Toulouse qui a d’ores et déjà en l’espace d’un mois, accueilli plus de 60 000  visiteurs.
Une année foisonnante donc qu’il nous tarde de partager avec vous.

Samedi 1er décembre à l’occasion de l’allumage du tunnelier du chantier du prolongement de la ligne 4 du métro, Pierre de Mecquenem répond de nouveau à l’invitation du Grand Paris Express et propose une mise en lumière du chantier à Bagneux avec le spectacle Incandescences.

Au-delà de la seule performance pyrotechnique cette proposition artistique s’inscrit également dans la rencontre entre les artificiers-constructeurs de La Machine et les habitants autour de la mise en lumière de leur ville. Par leur présence de plusieurs jours dans la cité, les installations d’Incandescences (braseros, cahutes à poêles, bougies, bûchers) sont autant d’espaces d’échanges humains. Investis dans le projet en amont, des volontaires sont partie prenante du déroulé du spectacle.

Le temps d’une soirée, le chantier se transforme en une œuvre de feu, de son et de lumière autour du puits de près de 45 mètres de profondeur dans lequel sera lancé le tunnelier. Un rendez-vous unique, à la fois spectaculaire et féerique.

Informations pratiques
Parc Robespierre de Bagneux
Samedi 1er décembre – Dès 18 h
Entrée libre

Cet événement est proposé dans le cadre de la programmation artistique et culturelle du Grand Paris Express conduite par José-Manuel Gonçalvès avec le 104 CENTQUATRE, Manifesto et Eva Albarran&Co.

Les prochaines dates du spectacle Incandescences 
13 décembre à ÉVRY (91) – Scène nationale de l’Essone, Agora – Desnos
22 décembre 2018 à ALENÇON (61) – Scène nationale 61

La Halle de La Machine ouvre ses portes avec 3 jours de folies mécaniques les 9, 10 et 11 novembre 2018.
Retrouvez toutes les informations pratiques sur le site www.halledelamachine.fr

En journée

Visite de la Halle de La Machine par les Véritables Machinistes 
10h-19h (jusqu’à 20h le dimanche)

Aubades Symphoniques
Vendredi & samedi :11h-13h, 14h-16h, 17h-19h, 21h
Dimanche : 10h-12h, 14h-16h, 17h-18h, 19h-20h

Voyages à dos de Minotaure
Embarquez sur le capitole de voyage du Minotaure pour un voyage exceptionnel dans le quartier de Montaudran.

Conférences
François Delaroziere (Directeur artistique, La Machine)
Stephan Muntaner (graphiste, illustrateur,  affichiste)
Emmanuel Bourgeau (sculpteur, compagnie La Machine)
David Mangin (architecte urbaniste SEURA Archotectes Sarl.)
Laurent Théry (grand prix de l’Urbanisme)
Pierre Bellivier & Quentin Allart (concepteurs/constructeurs, compagnie La Machine)

La Kermesse, de Pierre De Mecquenem & la compagnie La Machine
Une installation d’attractions insolites où chaque stand allie humour et ingéniosité, appétit et dextérité.

Et aussi : Araignées géantes, Manège Carré Sénart, rencontres et surprises enflammées.
Bar et snacking au Minotaure Café. Prenez un verre en tête à tête avec une araignée géante avant de voyager à dos de Minotaure !

Le Manège carré Sénart

La Halle de La Machine ouvrira ses portes au public en novembre 2018 dans le quartier de Montaudran à Toulouse et fera vivre l’écurie des machines de spectacle de rue, conçues et fabriquées par les équipes de la Compagnie La Machine. Imaginée comme un laboratoire ouvert sur les créations de la compagnie, la Halle de La Machine est une invitation au voyage à la rencontre de ces objets insolites et poétiques, tout droit issus de l’atelier de construction nantais. Toute de bois et d’acier, La Halle de La Machine abritera également une nouvelle créature singulière et monumentale dont la première apparition est attendue à Toulouse du 1^er au 4 novembre à l’occasion d’un grand spectacle Le Gardien du Temple. En attendant ce spectacle et l’inauguration, rendez-vous sur le site internet provisoire de La Halle de la Machine et sur les réseaux sociaux.
www.halledelamachine.fr / Facebook / Twitter/ Instagram

MISSION GRAND NORD

Dans le cadre des @lescontreplongées à Clermont-ferrand

Poussée par les vents chauds nord-est de Russie, l’Aéroflorale II a traversé le nord de l’Europe le mois dernier.  L’Expédition Végétale se dirige actuellement vers Clermont-Ferrand et survole le val de Loire. On l’aurait aperçu dans le ciel d’Orléans il y a peu.

L’équipage mené par le commandant FD est particulièrement intéressé par cette étape Auvergnate. En effet, les scientifiques avaient mené une précédente mission en Islande, il y a 9 ans lors du programme « Héliantha 2000 » sur l’Eyafjallajökull avant que celui-ci ne paralyse le ciel européen.  Ce sera pour eux l’occasion de faire des études comparatives sur les espèces végétales se développant sur les sols volcaniques. Est-ce que l’activité et le sommeil des volcans ont une réelle influence sur les capacités phytovoltaïques des plantes ?  La question reste entière aujourd’hui.

L’Aéroflorale II doit ensuite rejoindre à nouveau Reykjavik et l’océan arctique pour notamment prélever des pollens datant du paléolithique dans le permafrost en train de fondre à cette saison.

D’ici là, les scientifiques seront très occupés par la flore urbaine clermontoise. Ils seront néanmoins présents pour échanger avec les habitants autour de leur incroyable découverte.

Atterrissage prévu aux alentours du 19 juillet prochain.

Infos: https://www.facebook.com/lescontreplongees/

Le Dragon de Calais est un création pérenne qui accompagne la réhabilitation du front de mer de la ville. Ce saurien est pensé comme un élément structurant de la ville. Par ses déplacements, il maille le centre-ville et interagit avec les habitants et les visiteurs. Il s’agit de créer un patrimoine imaginaire collectif et fédérateur.

Le Dragon des mers est une construction monumentale en acier et bois sculpté dont la particularité est une mobilité importante, grâce au dédoublement de son bloc moteur. Il est très expressif, crache du feu, de la fumée et de l’eau sous différentes formes. De la brume s’échappe de son corps par une trentaine d’évents. Ses yeux, ses paupières, ses oreilles, sa bouche, sa langue, ses nageoires sont mobiles. Il peut se coucher, se cabrer, courir jusqu’à 4 km/h et battre de ses ailes en toile épaisse. Grâce à un escalier intégré à sa queue, 50 a 60 passagers accèdent à son dos sur une terrasse couverte dont la stabilité est assurée par des vérins hydrauliques.

La construction des coques bois du Dragon de Calais a débuté. 15 menuisières et menuisiers ont entamé les collages des 15 vertèbres de la queue du Dragon qui accueillera un escalier permettant au public d’accéder à son dos. Il est fabriqué dans un bois nommé Accoya. C’est une essence de pin qui a été acétylisé afin de résister aux embruns de la mer du Nord. Pendant ce temps, 14 conceptrices et concepteurs sont à pied d’oeuvre au bureau d’études. Sont en cours, la conception mécanique de la tête, du cou, des pattes, du châssis, du vélum , de la terrasse, le calcul de structure ou encore l’automatisme.

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Fiche d’identité du Dragon:

Hauteur: 10 à 15 m
Largeur : 5 à 17,5 m
Longueur: 19 à 22 m
Poids : 50 tonnes env.
Vitesse: 0 à 4 km/h
Fluides: eau, air, électricité, hydraulique
Matériaux: bois, métal, cuir, toile, cuivre
Effets: respiration, fumée, flamme, jet d’eau, son
Manipulation: 4 to 17 personnes (spectacle)
Capacité: 50 à 60 personnes transportées
Propulsion hybride

La mission Grand Nord a débuté à Liège. Cette première escale promet d’ores et déjà de belles avancées phytovoltaïques. Deux espèces endémiques le brome des Ardennes et la joubarbe d’Aywaille seraient en capacité de produire de l’électricité en grande quantité. Des échantillons de chaque spécimen ont été transmis au laboratoire FD à Nantes pour pousser plus avant la recherche.

Le décollage de l’Aéroflorale II a finalement eu lieu la nuit dernière, grâce aux autorités de la Ville de Liège et à la complicité de #Metamorphoses18. Nous remercions chaleureusement les liégeois pour leur accueil et leur collaboration lors des expériences. Leurs nombreuses contributions ont, à n’en pas douté, fait avancer le phytovoltaîsme.

Mission Grand Nord

L’Expédition Végétale atterrit à Liège dans le cadre de MétamorphoseS, nouvelle étape de la mission Grand Nord.
L’équipe de scientifiques de la compagnie La Machine parcourt le monde à bord de leur aéronef autonome, l’Aéroflorale II pour interroger nos modes de vie urbains et la place de la nature en ville. Après une longue escale à Madagascar où les chercheurs étudiaient notamment le mafane (Acmella oleracea), sorte d’épinard hyper-électrique, l’Expédition végétale a repris, la voie des airs le 12 mars dernier pour son nouvel ordre de mission : le Grand Nord.
Liège sera la première escale de cette mission avant Clermont-Ferrand, Reykjavik et l’océan glacial arctique
Les scientifiques doivent entreprendre une série d’expérimentations sur la richesse et la générosité des espèces endémiques de la région de Liège à produire la fameuse énergie « phytovoltaïque ».
Pour le moment, les conditions climatiques ne permettent pas d’établir un plan de vol fiable. Mais selon toute vraisemblance, l’atterrissage devrait se faire aux alentours du 10 mai prochain.
Poussée par les vents chauds sud sud-est du désert du Soudan, l’Aéroflorale II a traversé l’Afrique et la Méditerranée le mois dernier. L’Expédition Végétale se dirige actuellement vers Liège et survole le nord de la France. On l’aurait aperçu dans le ciel de Paris il y a 3 jours.

En 2013, l’Aéroflorale II avait parcouru l’Europe sous le drapeau Nantes capitale verte européenne avec pour mission l’étude de la flore urbaine dans les villes de Bruxelles, Turin, Hambourg puis enfin Nantes.
Cette fois, l’équipage mené par le commandant FD est particulièrement intéressé par cette étape wallone. En effet, les scientifiques avaient mené une précédente mission, il y a 7 ans lors du programme « Héliantha 2000 » autour d’Anvers. Ce sera pour eux l’occasion de faire des études comparatives sur les espèces flamandes et wallonnes. Est-ce que la langue ou les idiomes locaux ont une réelle influence sur les capacités phytovoltaïques des plantes ? La question reste entière aujourd’hui.